29. La poésie à la cour de François Ier
ISBN : 978-2-84050-832-8
Collections : Cahiers V. L. Saulnier
Date de publication : 15/03/2012
Format : 16X24 cm
Nombre de pages : 272
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Au-delà de son goût pour les arts et de sa politique culturelle dans la France de la Renaissance, qui en ont fait un roi emblématique pour la postérité, François Ier s’est personnellement adonné aux plaisirs de la poésie puisqu’on lui attribue aujourd’hui plus d’une centaine de poèmes en français. Prince parmi les poètes, il fut aussi un mécène éclairé et sut faire de la cour un lieu où la poésie, française et néo-latine, occupait une place prépondérante. Si les noms de Marot et de Saint-Gelais sont encore aujourd’hui associés à cette période, on oublie parfois que le règne de François Ier fut aussi celui qui vit la généralisation de la poésie imprimée et l’adoption, pour les livres de poésie, de normes qui se sont durablement imposées.

C’est également l’époque où fleurissent des recueils collectifs de poésies, illustration des loisirs de la cour ; composés de pièces joyeuses et parfois lestes, de poèmes d’amour, ces recueils reflètent aussi des pratiques étroitement liées à la vie de la cour : tombeaux collectifs qui déplorent la disparition des grands du royaume ou querelles qui intéressent le petit monde des courtisans. La poésie revêt, à l’occasion, une dimension politique : la protection accordée par le roi aux poètes italiens en est un bon exemple. Elle entre enfin en résonance avec les autres formes d’expression artistique goûtées par le roi, qu’il s’agisse des descriptions poétiques d’œuvres d’art chères au monarque ou des mises en musique qui assurent aux poèmes une diffusion bien supérieure à ce que l’imprimé ou le manuscrit permettait alors.

 

 

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